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Article paru dans  Le Progrès de Lyon le 8 avril 2010 

 

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Le tennisman burgien Antoine Benneteau compte quelques points au classement mondial ATP.

Annelise Bailly figurait parmi les meilleures biathlètes européennes dans les rangs juniors.

Ensuite, il faut parler couramment la langue de Barack Obama. Annelise Bailly rigole : « J'ai pris des cours pendant six mois avec une dame de Cormaranche. » Marion Joly-Testault sourit : « J'ai dû passer plusieurs fois des tests, car mon niveau était faible. »

Le bagage sportif ficelé, l'anglais maîtrisé et le baccalauréat en poche, nos apprentis étudiants n'ont plus qu'à trouver une université pour quatre années d'études. Le choix est aussi vaste que le pays lui-même.

La crosswoman Marion est passée par un organisme : « ISP a contacté différentes universités, en faisant de son mieux pour me satisfaire : bon coach, bon cadre, bonne équipe. » Après un an de démarches, elle atterrit à Iona collège : « À New Rochelle, près de New York. L'accès est facile car il y a un vol direct depuis Genève. »

Annelise Bailly a procédé différemment : « J'ai envoyé ma candidature à toutes les universités de l'Ouest et même à une en Alaska. Et j'ai attendu. Rapidement, Denver a répondu. »

Antoine Benneteau a porté son dévolu sur l'université de Floride et ses Gators, popularisés par Joakim Noah, doublement victorieux du championnat universitaire de basket en 2005 et 2006 : « En plus, l'assistant-coach est Jérémy Bayon, originaire de Chambon-sur-Lignon, dans la Loire. Sa présence m'a aidé dans ma décision. Ça facilitait mon adaptation. »

Ces destinations, exotiques, présentent surtout un intérêt financier. Elles sont assorties de bourses. Annelise Bailly témoigne : « Ça paie les études et une partie du loyer, environ 40 000 dollars par an. » Antoine Benneteau confirme : « J'ai une bourse annuelle de l'ordre de 30 000 dollars. »

Ces montants donnent une idée de la place donnée au sport par les universités américaines. Annelise Bailly apprécie : « Elles mettent les moyens. Chaque université recrute en Europe. Le niveau des compétitions est élevé. En sports, je me suis éclatée. »

Marion Joly-Testault raconte : « Nous avons un centre sportif avec gymnase, piscine, salle de musculation, terrain de foot. Pour les séances d'athlétisme, on prend le van et on va sur la piste dans le Bronx. Il y en a une en intérieur et une autre en extérieur. »

Antoine Benneteau se régale : « Être student atlhete, c'est assez valorisé. Si on obtient de bons résultats, on a une petite notoriété. Le tennis, ce n'est pas comme le basket ou le foot américain avec leurs stars qui jouent devant des milliers de spectateurs. Mais il nous arrive de jouer devant 600 personnes, ce qui est toujours agréable. »

Pour leur victoire en 2007 dans le championnat national, Annelise Bailly et ses camarades de Denver ont été reçus par le président George Bush à la Maison-Blanche.

Pas question toutefois de se laisser griser par les honneurs. Annelise Bailly prévient : « Le student athlete doit être un exemple. »

La demoiselle de Ruffieu est rentrée l'été dernier, bachelor de marketing en poche : « Mes trois ans m'ont surtout donné l'anglais. Elles démontrent aussi que je suis capable de m'adapter. »

Antoine Benneteau entame sa troisième année : « C'est une expérience très enrichissante. Je pratique une autre langue couramment. Et comme j'ai toujours aimé étudier, je fais les deux choses que j'aime. Je prépare un diplôme de management. »

Marion Joly-Testault termine sa première année : « Iona collège est très réputée pour ses diplômes de business. J'aimerais travailler plus tard dans le management sportif, organiser des manifestations ou suivre des sportifs. »

Philippe Sévy

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